The Craig Dobbin Chair in Canadian Studies and the UCD Centre for Canadian Studies present: Untold Stories of the Past 150 Years. 28-30 April 2017
Canada’s 150th anniversary of Confederation offers a pivotal moment not only to re-evaluate the dominant narratives that helped to shape Canadian national identity, but also to consider those narratives that, until recently, have been suppressed or held considerably less attention in public forums and debates. Many of the nation’s dominant stories and foundational myths offer a particular vantage point about the country's origins and development, which diminish or altogether marginalize other narratives--even as the latter have been equally crucial to how Canada has come to assume its current shape, politically, sociologically, and otherwise. This conference offers an interdisciplinary forum for the exploration of these untold stories, to nuance and complicate the record. It will give space for the further consideration of narratives that have only begun to attract national attention in the past couple of decades and that have yet to receive critical attention. The objective of this conference is therefore to consider what stories about Canadian history and national identity remain untold or only partially told--and to consider why?
There are some surviving narratives, for example, about the arrival of the Irish at Grosse Isle in the mid-nineteenth century (see, as one instance, the work of Susanna Moodie), but what other lesser known stories exist? Few are also familiar with how members of the Mi'kmaq Warriors Society have been arrested and incarcerated for their struggle against fracking, their ongoing assertion and exercise of nationhood, and the repression they have endured from police and courts. This conference will draw on stories such as these.
Untold stories may encompass (and extend beyond) Irish emigration to Canada and related nation-building narratives; the rise of Indigenous communities that have demanded greater accountability in socio-political interactions and the historical record; shifting gender politics that have showcased how public, socio-political, and legal arenas must address persistent inequities; women who need to be celebrated for their contributions to Canadian history, culture, or policy; missing and murdered Indigenous women; national policies that have a bearing on identity politics; the resurgence of environmental concerns that are often bypassed or repressed in favour of economic pursuits; socio-economic and class-based disparities; narratives about those by or about refugees and their descendants; histories of African-Canadians, including but not limited to stories of settlement after the Underground Railroad; narratives of diasporic formations in Canada; Japanese-Canadians, ItalianCanadian, German-Canadian and other immigrants' experiences of internment during Second World War; changes in government labour policy; competing regional and national identities; and the realities of multiculturalism in Canada and the history of immigration policy, in spite of the popular rhetoric that may otherwise seem to suggest the nation offers an ideal of tolerance towards differing races and ethnicities.
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Le 150e anniversaire de la Confédération du Canada est une occasion non seulement de réévaluer les récits dominants qui ont aidé à façonner l’identité nationale canadienne, mais aussi d’examiner ces récits qui, jusqu’à récemment, avaient été supprimés ou avaient obtenu beaucoup moins d’attention dans les forums et débats publics. Bon nombre des histoires et des mythes fondateurs dominants de la nation offrent un point de vue particulier sur les origines et le développement du pays. Ces histoires diminuent ou marginalisent entièrement d’autres récits, et même si ces derniers ont été tout aussi cruciaux en ce qui concerne le façonnement du Canada, que ce soit politiquement, sociologiquement ou autrement. Cette conférence se veut un forum interdisciplinaire cherchant à explorer ces histoires inédites, à nuancer et à compliquer le dossier. Il donnera l’espace nécessaire pour examiner plus amplement les récits qui n’ont fait que commencer à attirer l’attention nationale au cours des deux dernières décennies et qui n’ont pas encore reçu une attention critique. L’objectif de cette conférence est donc de réfléchir aux récits portant sur l’histoire canadienne et l’identité nationale qui demeurent cachés ou partiellement dévoilés — et de se demander pourquoi?
Quelques récits survivent, notamment au sujet de l’arrivée des Irlandais à Grosse Île au milieu du XIXe siècle (voir, par exemple, l’œuvre de Susanna Moodie), mais existe-t-il d’autres histoires moins connues? Peu de gens connaissent la façon dont les membres de la Société des guerriers Mi'kmaq ont été arrêtés et incarcérés à cause de leur lutte contre la fracturation hydraulique. De même, peu de gens sont au courant de leur combat continu pour déclarer et exercer leur nationalité, sans oublier la répression qu’ils ont endurée de la part des policiers et des tribunaux. Cette conférence fera appel à des histoires comme celles-ci.
Les histoires qui n’ont jamais été contées peuvent comprendre l’émigration irlandaise au Canada et la contribution de ces Irlandais à la nation; le soulèvement des communautés autochtones qui ont exigé une plus grande responsabilité dans les interactions sociopolitiques et les documents historiques; les politiques sexuelles changeantes qui ont démontré la façon dont les sphères publiques, sociopolitiques et juridiques doivent aborder les inégalités persistantes; les femmes devant être célébrées pour leurs contributions à l’histoire, à la culture ou à la politique du Canada; les femmes autochtones disparues et assassinées; les politiques nationales qui ont une incidence sur la politique identitaire; la résurgence des préoccupations environnementales qui sont souvent contournées ou réprimées en faveur d’activités économiques; les disparités socio-économiques, basées sur les classes; les récits au sujet des réfugiés et de leurs descendants; les histoires des Afro-Canadiens, y compris, mais sans s’y limiter, des histoires d’établissements après être passés par le chemin de fer clandestin; les récits de formations diasporiques au Canada; les Canadiens d’origine japonaise, italienne et allemande, ainsi que d’autres immigrants ayant été internés pendant la Deuxième Guerre mondiale; les changements dans les politiques du travail du gouvernement; les identités régionales et nationales concurrentes; et les réalités du multiculturalisme au Canada et l’histoire de la politique d’immigration, et ce, en dépit de la rhétorique populaire qui semble suggérer que la nation incarne un idéal en matière de tolérance envers les races et ethnies différentes.