Keynote Speaker and Roundtable participants
‘Critical Aquacultures’: Mapping the Spaces of Interdisciplinary Confluence [and Intercultural Fluency] for Francophone Studies
Mary Orr, University of St Andrews
This paper draws upon disparate strands of my work across 19th-21st century literary-cultural Francophone Studies to address my career-long dissatisfactions with designations for our field that still pit moderns against ancients, centres against peripheries, and Francophone transnational and diasporic corpora against French metropolitan canons. Could the ecocritical turn, rather than important reconfigurations of the Anthropocene and its identities, lend more creative possibilities to our view, so that hitherto ‘incomparable’ periods, cultural producers, and creative forms and genres invigorate new scholarly and creative dialogue and debate?
More than the ‘contact zone’ (Pratt, 1992), the term ‘confluence’ (Orr, 2003) rethreads the larger necessities of frictional intercultural and cultural engagement and representation. River passage in a materially ever-changing riparian landscape widens into multichannel form in order to find larger outflow in the river mouth/the sea. Island studies similarly inflect new points for the between and its deeps, including arrivals and departures and migrations in time and space. Returns to ‘Nature’ in study of critical environments also rewild and regreen literary-critical study. But is ecocriticism still too pedestrian, too terrestrial, too possessive and recolonising of particular fields and authors to the exclusions of so many others?
To address such questions with example, I return first to my tentative little article (Orr, 2021) on Malagasy poet Rabéarivelo – I am a complete non-specialist and outsider to postcolonial approaches as a dix-neuviémiste! – written during lockdowns when I had nothing but my laptop and set texts for my undergraduate module teaching. I will reread his ‘Cactus’ for its representations in my title of interdisciplinary ‘confluence’ and ‘intercultural fluency’. The poem could not better speak of ‘passages’, including the unnameable middle. But it is my forthcoming monograph, Sarah Bowdich Lee (1791-1856) and Pioneering Perspectives on Natural History, that provides me with a differently reorienting ‘(West) African’ gaze that puts watery subjects everywhere up-front and centre, to confront middle and other passages that are as yet un-watered topics and places of rehydrating resource for Francophone Studies.
Where I have recently tried out terms such as ‘the literary-scientific imagination’ (Orr 2021), and capacious travel genres for size, the second part of the paper focuses on three concertedly ‘watery’ passages [from Michelet, from Hugo and Pierrette Fleutiaux] for the larger potential of ‘critical aquaculture studies’. If my new thinking derives from my particular expertise in underwater species (in nineteenth-century ichthyology and palaeoichthyology) as unusual for Professors of French, my wider lens for liberatory exploration and confluent frictions at this conference is ‘go sea, and see anew’! (allez en mer, merveilles encore!)
Bio notes for Roundtable participants :
Valérie John est née à Fort-de-France en 1964. Elle étudie les arts plastiques à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Dès la Maîtrise, elle s’intéresse au pagne avec comme sujet Objet d’un mythe le pagne une véritable réflexion, sur la mémoire et ses strates, le faire mémoire pour faire-œuvre, la conquête d’une identité individuelle à construire. C’est pour elle l’occasion d’un retour aux sources, d’un retour en Afrique. Elle fait du Sénégal son port d’attache, son espace de création. De retour sur son île natale, titulaire du Capes, elle enseigne les arts plastiques à la Martinique tout en continuant sa recherche à la fois plastique et esthétique. Elle est actuellement professeur d’expression plastique et référent culture au Lycée polyvalent Victor Anicet. Elle est membre de l’association internationale des critiques d’arts section caraïbe du sud (AICA caraïbe Sud).
Roger Parsemain est né en 1944 au François (Martinique). Il poursuit sa scolarité dans sa ville natale, puis au Lycée Schoelcher, à Fort de France, avant d’entamer des études au Centre d'études littéraires, en Guadeloupe. Il retourne ensuite en Martinique où il enseigne les lettres, l’histoire et la géographie de 1965 à 2002 et s’implique dans la vie associative, culturelle et politique. Il écrit des poèmes dès l'âge de dix ans et publie de nombreux recueils de poésie, récits et nouvelles, parmi lesquels Prières chaudes, suivi de Litanies pour un Canal (Paris: Éditions Caribéennes, 1982), L’Hidalgo des campêches (Paris: Hatier, 1986), Il chantait des boléros (Petit-Bourg, Guadeloupe: Ibis rouge, 1999), L’absence du destin (Paris: L’Harmattan, 1993), ou encore Les campêches s’ennuient (Le Gosier: Éditions Long Cours, 2020). Il est l’invité d’honneur du Festival Mai-Poésie qui se tient du 15 au 20 mai 2023 dans la commune de Saint-Esprit, en Martinique.
Hanétha Vété-Congolo occupe la Chaire Henry Wadsworth Longfellow et est Professeure de langues et littératures romanes à Bowdoin College dans le Maine aux États-Unis. Rattachée aux programmes d’études Africana, d’études latino-américaine, caribéenne et Latinx ainsi que d’études sur le genre, la sexualité et les femmes, elle dirige le Département de langues et de littératures romanes de son université. Elle est aussi présidente de l’Association caribéenne de philosophie, membre de l’AI4A-Artificial Intelligence for Afrika et membre d’honneur du Groupe de Recherche et d’Études sur les Noirs d’Amérique latine (Langues et identités) de l’Université de Perpignan Via Domitia en France. Ses champs de recherche sont la philosophie et la pensée critique africaines et caribéennes, les littératures et cultures africaines et caribéennes, l’oralité africaine et caribéenne et les études sur le genre et le sujet femme en Afrique de l’Ouest et du Centre et dans la Caraïbe. Outre de nombreux articles dans des revues de référence, parmi ses publications se trouvent les titres : Penser le sujet femme noire francophone (Revue Recherche féministe n°34, 2022) Pensées et philosophies d’Afrique. Pour demain : voir, comprendre et penser l’Afrique d’aujourd’hui (2022) [avec Hady Ba and Oumar Dia], Nous sommes Martiniquaises. Pawòl en bouches de femmes châtaignes : Une pensée existentialiste noire sur la question des femmes (2020), L’interoralité caribéenne : le mot conté de l’identité (2011-2016), The Caribbean Oral Tradition: Literature, Performance, and Practice (2016), Léon Gontran Damas: une Négritude entière (2015) et Le conte d’hier, aujourd’hui : Oralité et modernité (2014).
Hanétha Vété-Congolo a publié deux recueils de poésie, Avoir et Etre : Ce que j’Ai, ce que je Suis (Le Chasseur Abstrait, 2009) et Mon parler de Guinée (L’Harmattan, 2015). Womb of a Woman, Son recueil de poésie inédit en anglais a fait partie des œuvres finalistes au 2015 Small Axe Literary Competition.